Une cellule d'écoute pour dire stop aux discriminations et aux violences

Vous êtes personnel de l’académie de Nancy-Metz ou agent ayant quitté l’académie depuis moins d’un an, victime ou témoin de faits de discrimination, de harcèlement, de violences sexistes ou sexuelles, la cellule d’écoute est là pour vous informer et vous accompagner.

Pourquoi une cellule d’écoute ?

La cellule d’écoute permet de recueillir les signalements de tout agent victime de discrimination, de harcèlement ou de violences sexistes et sexuelles et de les orienter vers les autorités compétentes en matière d’accompagnement, de soutien et de protection des victimes. Elle permet également de recueillir les signalements des témoins.

La cellule d’écoute est composée d’une équipe d’écoutants. Elle garantit l’anonymat des demandes déposées. Celles-ci sont traitées en toute confidentialité et dans le respect du secret professionnel.

Pourquoi saisir la cellule d’écoute ?

  • Libérer la parole des victimes
  • Mettre un terme aux situations de discriminations, de harcèlement, de violences sexuelles et sexistes dans le cadre du travail
  • Bénéficier d’une écoute attentive et d’un accompagnement professionnel dans la stricte confidentialité et neutralité des victimes
  • Sensibiliser à la non-discrimination et à la prévention des violences sexuelles et sexistes
  • Ce dispositif permet d’être informé des droits et des démarches à effectuer.

Le rôle de la cellule

Composée d’un psychologue du travail et d’une ergonome, la cellule d’écoute permet de recueillir en toute confidentialité les signalements ayant trait aux actes signalés ci-dessus. Elle peut également être mobilisée pour le recueil des signalements effectués par les personnes victimes ou témoins de violences intrafamiliales et conjugales détectées sur le lieu de travail, mais subies hors de la sphère professionnelle.

Je saisis la cellule

  • Un numéro de téléphone : 03 83 86 25 45
    (joignable le lundi après-midi, jeudi après-midi et mercredi matin).
  • Une adresse courriel : alerte.agent@ac-nancy-metz.fr
  • Je reçois un accusé de réception et des informations sur mes droits.
  • Je suis contacté par un professionnel qui va recueillir les renseignements de premier niveau et m’indiquer si mon appel relève de la cellule. Si ce n’est pas le cas, je suis orienté vers un autre dispositif.

Mon signalement relève des compétences de la cellule

  • Je suis invité à un entretien avec un professionnel dans un lieu garantissant la confidentialité des échanges sous 10 jours.
  • Un compte-rendu intégrant les suites qui seront données au signalement est formalisé et contre-signé.
  • Avec mon accord exprès et de manière à pouvoir traiter la situation, une commission pluri-catégorielle composée d’experts (assistants de service sociaux, médecins du travail, conseiller RH formé en médiation...) peut être réunie pour analyser la situation et les suites à donner.
  • Avec mon accord, je suis orienté vers les services et professionnels compétents.
  • Avec ou sans mon accord, l’administration est tenue d’établir un signalement au procureur (article 40) en cas de présomption de faits pénalement répréhensibles.

Je suis informé tout au long de la procédure

Le discriminomètre

Le discriminomètre

 Le violentomètre

Le violentomètre

Le harcèlomètre 

Le harcèlomètre

Le harcèlement moral est puni de 2 ans d'emprisonnement et 30 000€ d'amende. 

Le harcèlement sexuel est puni entre de 2 ans et 3 ans d'emprisonnement et de 30 000 € à 45 000€ d'amende.

 

Quelques définitions

Une discrimination consiste en une rupture d’égalité de traitement fondée sur un des critères prohibés par l’article 225-1 du code pénal. Plus de 25 critères de discrimination sont prohibés par la loi.

Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d'autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée.

Les violences verbales sont des propos excessifs, blessants, grossiers ou des provocations à la haine, à la violence ou aux discriminations. Les menaces, injures, diffamations et outrages rentrent notamment dans ce cadre. Les violences physiques portent atteinte à l’intégrité physique d’une personne. Sont par ailleurs aussi des violences physiques, les gestes ou agissements destinés à impressionner fortement, intimider, causer un choc émotionnel ou un trouble psychologique.

Le harcèlement moral sur le lieu de travail est défini comme un ensemble d’agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits de l’agent, et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou encore de compromettre son avenir professionnel. Le harcèlement moral peut se manifester par des gestes, des paroles ou une simple attitude.

Le harcèlement sexuel désigne le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotations sexuelles qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leurs caractères dégradants ou humiliants, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

Les agissements sexistes sont liés au sexe d'une personne et ont pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant.

Les violences sexistes désignent tous les actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont susceptibles d’entraîner des dommages ou souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou économique. Entrent dans cette définition la menace de se livrer à de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée.

Les violences sexuelles se définissent comme tout acte sexuel, toute tentative d’acte sexuel, tout commentaire ou avance de nature sexuelle dirigés à l’encontre d’un individu et sans son consentement. Elles comprennent également les actes visant à un trafic de nature sexuelle ou dirigés contre la sexualité d’une personne en utilisant la coercition. Ces violences peuvent être commises dans tout contexte et ne peuvent être atténuées par la relation qu’entretient l’agresseur avec sa victime. Elles prennent diverses formes : les propos sexistes, les invitations trop insistantes, les attouchements et les caresses de nature sexuelle, le harcèlement sexuel (cf. infra), l’exhibitionnisme, le chantage, les menaces, l’utilisation de la force qui peut se manifester sous différentes formes (exemple : un baiser volé, exhibitions sexuelles, viol, ...).

Mise à jour : avril 2024